/ BOUQUINS / TABOR






Autrice: Phoebe Hadjimarkos Clarke
Éditeur: éditions Le Sabot


Thèmes: collection du Seum (roman)

Date de sortie: avril 2021

Détail: 120 x 185 mm / 280 pages
ISBN: 978-2-492352-02-7

Prix: 13,00€

La première édition est épuisée, mais la 2ème impression est arrivée!



Tabor - Phoebe Hadjimarkos Clarke





Mona et Pauli ont survécu à d’étranges et immenses inondations. Elles vivent et s’aiment à Tabor, un nouveau monde bricolé et agreste. Mais de mystérieux visiteurs, sorciers ou fonctionnaires, viennent en troubler l’équilibre, jusqu’à l’ensauvagement définitif. Comment faire face?
Anticipation queer pessimiste, dystopie magique ou rêverie révolutionnaire gothique, ce récit explore la possibilité de l’amour et de l’action dans un monde en ruines.

~ l’autrice ~
Phœbe Hadjimarkos Clarke est née en 1987. Elle vit dans des grandes villes et des petits villages. Tabor est le premier roman de notre Collection du seum consacrée aux récits.

       


« Nous vivons dans un village abandonné, relativement intact, que nous n’arrivons pas à appeler autrement que campement, malgré les mois ou les années passés ici et le caractère supposément définitif de notre installation. On appelle aussi ce lieu: Tabor. C’est le nom d’un mont hébreu épargné par le Déluge, dans le temps – ça nous a donc paru de circonstance. Tabor, c’est aussi le nom d’une ville fondée par des révolutionnaires fous au Moyen Âge. Ça, c’est Mona qui nous l’a appris. Elle s’était particulièrement intéressée à ces questions de groupes anarcho-mystiques, à l’époque où l’on pouvait se pencher sur autre chose que l’immédiateté de son existence. Ça l’avait passionnée, ces histoires de pauvres qui reprennent leur vie en main, qui fondent quelque chose de nouveau et d’immédiat, sans rien demander à personne, en attendant un temps nouveau. En arrivant ici, elle a donc su trouver le nom parfait, plein de toutes les imbrications nécessaires. Mais enfin, on peut tout aussi bien ne pas le nommer, cet endroit, c’est un espace sans titre, n’appartenant à personne, ce n’est plus nulle part mais c’est au centre de nos vies. Si on parle, on parle d’ici. »


écoutez un extrait


Chapitres 6 et 7 par Elios Levy



Presse/Actualités


AOC, article de Jacopo Rasmi, “L’eau bout!”:
"L’archétype biblique du déluge est aussi au cœur de l’intrigue apocalyptique d’une autre prose très réussie et surprenante – Tabor (Le Sabot, 2021) de Phoebe Hadjimarkos Clarke – membre, comme le texte précédent (Estelle Benazet Heugenhauser, Le régime parfait, Rotolux, 2022) , d’un nouveau front de la prose d’anticipation où les questions féministes prennent une place considérable.
La communauté insulaire de Tabor survit dans un monde ayant été investi par une inondation catastrophique dont on ne sait que peu de choses : parmi celles-ci, le fait que le désastre aquatique a provoqué des dégâts graves au réseau nucléaire."
(13 avril 2023, à lire en entier ici)

Librairie De beaux lendemains, Bagnolet:
« La force de l'écriture et la poigne du récit s'assemblent pour donner corps à un roman de l'ensauvagement radical dont on ne sort pas indemne.
Un roman qui fait l'effet d'une déflagration. »

Societer: article de Philippe Vio-Dury, entretien avec l’autrice
« Après le Déluge »
(n°50, février/mars 2022) à lire ici

Podcast de la Maison de la Poésie, à écouter ici
« Se réinventer en communautés, deux visages de la science-fiction queer »
avec Sabrina Calvo et Phoebe Hadjimarkos-Clarke
Lecture par Elios Levy, rencontre animée par Eva Sinanian

So Good Stories: podcast “Faisez tous comme moi” à écouter ici
C’est quoi la science-fiction queer ? Avec Sabrina Calvo et Phoebe Hadjimarkos-Clarke

Friction magazine, « Tabor, Procréation Magicalement Assistée »
« Tabor est tout ré-enchantement du monde au milieu de l’angoisse de l’effondrement. »
Entretien avec Phoebe Hadjimarkos Clarke à lire ici

Radio Fréquence Paris Plurielles: interview à écouter ici

Librairie Papyrus, Namur
« Encore un roman postapocalyptique? Oui, et celui-ci vaut le détour! Phoebe Hadjimarkos Clarke nous livre ici un premier roman réussi, foisonnant, un peu délirant, qui reste longtemps avec ses lecteurs. Il nous entraîne dans un "monde d'après" où l'humain peine à se réensauvager et où les superstitions prennent une place de plus en plus grande... À découvrir assurément! »

Librairie Le Merle Moqueur, Paris
« Nous y sommes : la fin de la civilisation. Après les épidémies et les inondations, il n’y a plus d’État, plus de police, plus de villes … C’est l’occasion pour Mona, Pauli et Valérie de concrétiser leur utopie de militantes : Tabor. Autogérée, sans lois, sans cadre moral, Tabor est une enclave de survivant.e.s où chacun est libre, et où l’humanité peut rendre à la nature sa vraie place, et disparaître paisiblement. Un grand coup de 💙 porté par une écriture scintillante, torrentielle. Un texte porté par les contradictions de ses personnages, et par une question : que se passe t-il si nous allons au bout de nos principes ? »

Librairie HAB, Nantes
« Thomas, qui travaille avec nous cet été, partage son coup de coeur à travers cette notule :
Ô combien je voudrais vous dire que la vie n'est pas ce que l'on croit (être).
des réalités,
trouvées par tonnes,
de déchets et d'échecs
vies menées sans réponse,
on écoute leurs joies et leurs tristesses
je peux encore sentir cette odeur dans ce hameau pourri
hanté par les spectres du patriarcat où il y a tout à refaire
même si ce n'est rien.
Mené par un amour déséquilibré
la brutalité des mots devient nécessaire
partage sa place, dans mon cœur
à la colère
ainsi leurs larmes empoisonnées, portent nos sourires sur une imparfaite humanité, douloureuse et satisfaisante nouvelle du monde d'après. »

Libraire Les Mots à la Bouche, Paris
« Roman d'anticipation queer à la plume précise, "Tabor" est un roman surprenant et intense dans lequel on se coule cependant avec plaisir... autant qu'un sentiment d'urgence. »

Libraire La Régulière, Paris
« Cette année les éditions Le Sabot sortent leurs premières publications sous forme de livres dont leur premier roman, que nous avons adoré :  "Tabor". Ce récit dystopique post-apocalyptique est aussi une histoire d'amour queer incandescente. Quand Mona et Pauli fuient les grandes inondations qui ravagent leur ville, elles rejoignent Tabor, une cité autonome et sauvage. Mais le monde d'avant a-t-il vraiment disparu ? D'étranges visiteurs viennent troubler cette certitude... »

Libraire Fracas, Lorient
« Dans un monde post-diluvien, et à travers un couple de jeunes femmes, l'autrice développe un discours sur notre monde capitaliste, extractiviste, la société du contrôle, ses milices privées et ses lieux en marges, ZAD et autres fronts de résistances. De nombreux clins d'œil jamais grossiers à tous vécus résistants, qu'ils soient ruraux ou urbains, parsèment le récit écrit d'une langue à la fois très accessible et qui ne manque pas d'ironie.
Un récit qui se lit tranquillement en sirotant un petit jus, mais qui n'oublie pas de nous questionner sur les relations de dominations genrées, sur la place que chacune et chacun d'entre nous occupons dans nos communautés, les désirs de maternité, et les liens que nous tissons autour de nous.
Un grand récit contemporain sur nos résistances et nos combats. »

Librairie Zenobi, Montrouge
« Je viens de recevoir Tabor, premier roman édité par Le Sabot, écrit par Phoebe Hadjimarkos Clarke. Premier livre de la collection du seum consacrée au récit. Le monde s'effondre, l'inondation est immense et partout. Mona et Pauli réussissent à survivre, elles vivent et s'aiment à Tabor, "un nouveau monde bricolé et agreste" menacé par de mystérieux visiteurs. Tout risque d'être détruit, il s'agit de faire face... "Dystopie magique ou rêverie révolutionnaire gothique qui explore la possibilité de l'amour et de l'action dans un monde en ruines." Malgré un pessimisme prégnant, l'espoir luit dans les décombres comme à travers la cruauté et la brutalité. "Il n'y a plus que ça, courir, courir" ..." continuer à vivre tous ensemble dans le fouillis de la forêt et du monde." Triste, violent, beau, bouleversant, un texte qui secoue ! »

Poésie Critique
« ce que j’aime dans ce roman, sci-fi post-apo (éco)féministe post-patriarcale, c’est le peu de clarté et parfois le déséquilibre, le peu de clarté comme tout n’est pas donné par avance, ça feuillette mille-feuilles les couches, les récits, les mythes et les légendes pour arriver à parvenir se souvenir comment gratter d’une main-patte à coussinet et pouce opposable la trémie : tout n’est pas simple, et les raisons des choix, comme de l’amour, ne sont pas forcément limpides, pas forcément évidents, pas forcément compréhensibles, comme l’amour, comme l’amour peut avoir cette qualité-ci, d’absence d’évidences, loin d’un romantisme passionnel (passif) passe-partout, permettant de faire passer toutes les pilules narratives » (lire la suite ici







Mark